" On dit que la vie n'est pas simple et que le bonheur est rare. Pour Philippe Delerm, il tient en trente-quatre "plaisirs minuscules". Il évoque ici tour à tour, sous forme de petites séquences, la satisfaction immense qu'il tire tantôt de petits gestes insignifiants, tantôt d'une bienheureuse absence de gestes. "

Diego est amoureux d'Elena depuis l'enfance. Un événement dramatique vient briser leur destin. "Elena s'enfuit à Ciudad Juárez, la ville la plus dangereuse au monde. Diego doit se perdre dans l'enfer des cartels pour tenter de sauver l'amour de sa vie."

Un récit sombre et violent qui se déroule dans les bas fonds du Mexique où la drogue et la corruption sont maîtres, porté par une magnifique écriture.

Berger dans le Haut-Jura, John, trentenaire et en couple avec Héloïse, passe cinq mois par an dans les alpages. Lorsqu'il apprend qu'Alexandre Perrin, un ami de lycée, vétérinaire et militant écologiste, a tué son voisin, un chasseur de 20 ans, il quitte son refuge et reprend contact avec Nadia, l'épouse d'Alexandre et ancienne camarade. Une complicité amoureuse s'installe alors entre John et Nadia…

Une histoire d’amour contrarié, quelques longueurs peut-être dans les descriptions, qui raviront cependant les amoureux de la montagne jurassienne.

Mimo, né pauvre, il est confié en apprentissage à un sculpteur de pierre sans envergure. Mais il a du génie entre les mains. Toutes les fées ou presque se sont penchées sur Viola Orsini. Héritière d'une famille prestigieuse, elle a passé son enfance à l'ombre d'un palais génois. Ces deux-là n'auraient jamais dû se rencontrer. Au premier regard, ils se reconnaissent et se jurent de ne jamais se quitter. Liés par une attraction indéfectible, ils traversent des années de fureur quand l'Italie bascule dans le fascisme. Mimo prend sa revanche sur le sort, mais à quoi bon la gloire s'il doit perdre Viola ? Un roman plein de fougue et d'éclats, habité par la grâce et la beauté.

Un enfant se souvient de sa grand-mère, Pià Nerina, et de la dernière fois qu'il l'a vue, soir fatidique où devant ses yeux, elle s'est jetée par la fenêtre de leur grand appartement près de la place de l'Etoile. Point de départ du roman raconté par ce petit garçon devenu grand. De Naples à Paris en passant par la Riviera se dessine alors une quête pour remonter aux origines et découvrir enfin qui était vraiment cette mystérieuse grand-mère, pleine de mensonges et de mystères…

Roman ou récit autobiographique d’une grande tendresse.

Après une nuit de violent orage, un homme voit toquer à la porte de sa maison de campagne Monsieur Sécaillat, le vieux paysan d’à-côté. Qu’est-ce qui a pu pousser ce voisin secret, bourru, généralement si avare de paroles, à venir jusqu’à lui ? L’homme lui apporte la réponse en le conduisant dans leur champ mitoyen : emporté par la pluie violente et la terre gorgée d’eau, un pan entier d’un ancien mur de pierres sèches s’est éboulé. Or, au milieu des décombres et de la glaise, surgissent par endroits de mystérieux éclats de poterie. Intrigués par leur découverte, les deux hommes vont décider de mener une fouille clandestine, sans se douter que cette décision va chambouler leur vie. Un roman d’amitié en plein cœur du Lubéron

Comment une petite dizaine d'individus du monde entier se sont-ils retrouvés à l’intérieur d’un minibus aux confins du Mexique, sur des routes brinquebalantes et en compagnie d’un chaman ? S’ils semblent tous captivés par ce rocher blanc auquel la tribu locale des Wixarikas attribue l’origine du monde, l’une d’entre eux, écrivaine, tente de prendre soin de sa fille, tout en réfléchissant à la course du monde et à l’écriture de son prochain roman. Autour de ce rocher se sont déroulées d’autres histoires qui pourraient bien l’influencer... En remontant le fil du temps, Anna Hope décrit les rêves et la folie qui ont animé les hommes dans leur entreprise de conquête. Elle s’attache pour cela à quelques personnages, à leurs contradictions, en s’appuyant sur l’intensité dramatique de chaque existence.

Comme toujours beaucoup d'imagination dans ce roman qui nous présente un auteur américain, féru de langue allemande, et qui nous raconte son itinéraire en 4 parties.  Dont une se déroule à Berlin avant la chute du mur.  Rencontre avec une traductrice extradée de l'Allemagne de l’Est par la CIA et c'est tout de suite un amour fou. Incontrôlable et absolu. L’atmosphère particulière de ce Berlin coupé en deux est assez bien rendue.  Mais la vie n'est pas toujours un long fleuve tranquille et ces deux-là ne s'en remettront jamais.  Car l'inattendu leur tombe dessus, mettant à mal cette belle histoire d'amour...Une fresque historique, une aventure amoureuse, un très bon moment de lecture !

« Ici, on a tous du sang indien et quand ce n’est pas dans les veines, c’est sur les mains. » Le 11 juin 1981, trois cents policiers de la sûreté du Québec débarquent sur la réserve de Restigouche pour s’emparer des filets des Indiens mi'gmaq. Emeutes, répression et crise d’ampleur : le pays découvre son angle mort. Une adolescente en révolte disparaît, un agent de la faune démissionne, un vieil Indien sort du bois et une jeune enseignante française découvre l’immensité d’un territoire et toutes ses contradictions. Comme le saumon devenu taqawan remonte la rivière vers son origine, il faut aller à la source…
Une histoire de luttes et de pêche, d’amour tout autant que de meurtres et de rêves brisés, qui peut se lire comme un roman policier.

Un fils apprend au téléphone le décès de son père. Ils s'étaient éloignés : un malentendu, des drames puis des non-dits, et la distance désormais infranchissable. Tandis qu'il débarrasse l'appartement, il découvre une enveloppe épaisse contenant quantité de cassettes audio, chacune datée et portant un nom de lieu. Il en écoute une et entend la voix de son père qui s'adresse à son propre père resté au Maroc. Il y raconte sa vie en France, année après année. Notre narrateur décide alors de partir sur les traces de ce taiseux dont la voix semble comme resurgir du passé.

Très beau roman sur la filiation.

Un enfant de sept ans est arraché à ses parents pour pouvoir survivre.

1942. Les rafles commencent. Joseph, parce qu’il est juif, se trouve confié à des inconnus qui l’obligent à travestir la vérité.

Dissimulé dans un pensionnat catholique, il va grandir auprès d’un prêtre, le père Pons, un homme simple qui est cependant habité par la folie des justes. Sous son église, dans la crypte, le père Pons a aménagé une synagogue secrète. La nuit, il y étudie la Torah, la Kabbale, les textes des rabbins et il y collectionne les objets de culte. Dans un univers en apparence chrétien, il s’attache à faire survivre la culture juive pour la transmettre à ces enfants sauvés afin qu’ils ne perdent pas leur identité. Tel Noé pendant le déluge, il a décidé de sauver l’humanité. Malgré elle. Contre elle. Un texte où l’on retrouve toute l’humanité de l’auteur, magnifiée par sa superbe écriture.

Nous sommes en 2049, dans une France où on vit à l'ère de la Transparence depuis la Revenge Week de 2029, révolution qui a éclaté à la suite d’un énième crime jugé impuni par une population excédée par le laxisme de la justice. Les Français vivent désormais dans des quartiers transparents composés de maisons-vivariums, pour plus de sécurité, puisque la moindre suspicion de crime déclenche immédiatement une réaction des voisins, tous en hyper vigilance sur ce qu'il se passe à côté de chez eux. Cependant, même dans cet univers ultra-sécurisé, une famille va disparaître…

Une dystopie glaçante, une froide analyse de ce que pourrai devenir notre société, voire de ce qu’elle est déjà devenue…

On sait dès les premières pages qu’une femme est morte, tuée par son époux. Etienne est correcteur dans l'édition. Avec sa femme Vive, délicieusement fantasque, ils forment depuis dix ans un couple solide et amoureux. Parisiens éclairés qui vont de vernissage en concert classique, ils sont l'un pour l'autre ce que chacun cherchait depuis longtemps.

Mais quelque chose va faire dérailler cette parfaite partition.

Ce sera aussi infime que l'épaisseur d'un cheveu, aussi violent qu'un cyclone qui ravage tout sur son passage.

Le lecteur fait une sorte de terrible compte à rebours jusqu’au geste fatal, l’autopsie des petits riens qui dysfonctionnent et qui mèneront un homme jusqu’à la folie.

Abel Tiffauges est le personnage principal de ce roman. Enrôlé comme soldat au début de la guerre, il est fait prisonnier par les allemands qui ne tardent pas à lui confier une mission bien particulière au service du régime nazi. Abel, lui, se sent utile et trouve enfin sa place.

Puis, il rencontre le jeune Ephraïm...

Un récit rempli de symboles, porté par une écriture forte.

" Aujourd'hui, M'ma est encore vivante. Elle ne dit plus rien, mais elle pourrait raconter bien des choses. Contrairement à moi, qui, à force de ressasser cette histoire, ne s'en souviens presque plus. Je veux dire que c'est une histoire qui remonte à plus d'un demi-siècle. Elle a eu lieu et on en a beaucoup parlé. Les gens en parlent encore, mais n'évoquent qu'un seul mort - sans honte vois-tu, alors qu'il y en avait deux, de morts. Oui, deux. La raison de cette omission? Le premier savait raconter, au point qu'il a réussi à faire oublier son crime, alors que le second était un pauvre illettré que Dieu a créé uniquement, semble-t-il, pour qu'il reçoive une balle et retourne à la poussière, un anonyme qui n'a même pas eu le temps d'avoir un prénom. Je te le dis d'emblée : le second mort, celui qui a été assassiné, est mon frère. Il n'en reste rien. Il ne reste que moi pour parler à sa place, assis dans ce bar, à attendre des condoléances que jamais personne ne me présentera. "

Un roman bouleversant qui se fait le miroir de l'œuvre de Camus.

Fatima, c'est la petite dernière, celle qui aurait dû être un garçon, comme l'espérait son père. Française de parents algériens, elle est la seule née en France. Il s'agit d'un témoignage fort d'une jeune femme tiraillée entre deux cultures.

Le récit prend la forme de courts chapitres s'ouvrant avec la formule suivante : " Je m'appelle Fatima ".

Le changement climatique et les énergies sont au cœur de ce roman graphique, sans oublier l'étude des enjeux économiques, écologiques et sociétaux qui gravitent autour de ces thématiques.

Cette bande dessinée est une mine d'information pour mieux comprendre notre monde !

" Deux étudiants en agronomie, angoissés comme toute leur génération par la crise écologique, refusent le défaitisme et se mettent en tête de changer le monde. Kevin, fils d'ouvriers agricoles, lance une start-up de vermicompostage et endosse l'uniforme du parfait transfuge sur la scène du capitalisme vert. Arthur, enfant de la bourgeoisie, tente de régénérer le champ familial ruiné par les pesticides mais se heurte à la réalité de la vie rurale."

Une récit qui interpelle ! Pour les amoureux de la nature.

Été 1976, dans le Mississipi. La chaleur étouffante poussent trois enfants à se rafraîchir dans une fosse d'eau, au sein d'une carrière abandonnée. Les deux aînés partent à la recherche de baies et s'éloignent. A leur retour, leur petite sœur a disparu.

Une fine exploration psychologique des personnages, un livre passionnant !

La mère de la petite Joan meurt par accident. Elle est recueillie par sa grand-mère qui précipite leur départ au Canada. Leur duo est inséparable.

Les années passent et la jeune femme est confrontée à un autre traumatisme qui la pousse à partir de nouveau. Un départ va donner une nouvelle direction à sa vie. Elle découvre un lieu magique, fait des rencontres, retrouve l'espoir.

Une lecture très agréable avec la résilience en toile de fond.

Dans ce roman, Henri Verneuil nous conte son arrivée à Marseille lorsqu'il était enfant, accompagné par son père, sa "Mayrig" et ses deux tante. Immigré arménien, il raconte l'intégration.

Un récit intime, touchant et très bien écrit.

Un récit solidement documenté pour les amateurs d'Histoire !

Un manuscrit arrive au "Service des manuscrits". Il est retenu. Sélectionné pour le Goncourt. Mais l'auteur est inconnu et demeure introuvable... Par ailleurs, il se trouve que des faits similaires à ceux du livre se produisent dans la réalité....

Une intrigue passionnante qui nous plonge dans le monde de l'édition !

" De l'enfance au cœur de la nature, aux longues errances de la jeunesse, Catherine Poulain, retirée aujourd'hui dans le Médoc, raconte les bêtes, frêles insectes, saumon au ventre ouvert, grands fauves tristes et fauconne borgne. "

Un hymne à la vie et au vivant.

Diana et son compagnon Finn s'apprêtent à partir en vacances aux Galàpagos. Malheureusement, le récit se déroule au début du Covid et Finn, interne en chirurgie, est réquisitionné. D'un commun accord, Diana part seule sur l'île Isabela. 

" Rien ne se passe comme prévu : bagage perdu, hôtel fermé, wifi inexistant, elle se retrouve coupée du monde et doit sortir de sa zone de confort. De rencontres en introspection, Diana pourrait bien réaliser que sa vie et son bonheur ne sont pas là où elle le croyait…"

Le roman débute à l'aéroport de New-York où deux anciens étudiants se reconnaissent. Le premier est écrivain, le second, Jeff, travaille dans le monde de l'art. 

Jeff va commencer à raconter son histoire peu banale : vingt ans plus tôt, il a sauvé quelqu'un de la noyade. Suite à cet événement, Jeff cherche à en savoir davantage sur la personne qu'il a secourue. Sa curiosité vire à l'obsession : il tente de s'immiscer dans la vie de cet homme en postulant dans la galerie d'art dont il est propriétaire...

Un récit bien mené dans le monde de l'art !

" Pour sa 10ème enquête de Mario Conde, Leonardo Padura montre tout son talent d’écrivain, son sens du suspense et du récit, son habileté à construire des personnages forts et attachants ainsi que la grande déception et les espoirs des Cubains enfermés dans leur île.

Après le succès de Poussière dans le vent, Ouragans tropicaux confirme que, depuis sa fenêtre cubaine, Leonardo Padura est l’un des meilleurs écrivains actuels, ainsi que l’un des plus lus." 

Ce livre m'a enchantée. Et pourtant je ne suis pas du tout attirée par le Japon où se déroule l'histoire. Mais j'aime la poésie, les fleurs, la nature... C'est l'histoire d'une jeune française qui vient à Tokyo pour entendre le testament de son père mort depuis peu. Elle ne le connaissait pas, mais lui s'était toujours préoccupé d'elle, bien que sa mère l'ait totalement chassé de sa vie. Ce livre ne se raconte pas, il se déguste ! Combien de fois je suis revenue en arrière pour relire des passages magnifiques ! S'y mêle aussi une belle histoire d'amour. 

Livre très intéressant qui se passe en Angleterre pendant la dernière guerre. Trois jeunes anglaises, volontaires, se trouvent à travailler dans une ferme auprès du fils qui a été réformé et de ses parents agriculteurs, très proches l'un de l'autre, toujours très amoureux. Le père plutôt austère est très sceptique sur la possibilité que ces jeunes femmes puissent travailler avec eux. Chacune arrive avec sa personnalité et, petit à petit, à force de bonne volonté et de travail, elles se font accepter par toute la famille et elles passent toute la guerre dans cette ferme. A lire !

"Un jour, je me suis réveillé avec une inexplicable douleur dans le dos. Je pensais que cela passerait, mais non. J'ai tout essayé..."

Rien ne va plus dans la vie du personnage principal : vie professionnelle, couple, enfants... Jusqu'au jour où...

Lou, une quadragénaire qui excelle dans sa vie professionnelle, ne parvient pas à s'épanouir dans sa vie amoureuse. Marquée par l'infidélité de son père, Lou multiplie les aventures sans lendemain. Lorsque sa mère lui avoue un terrible secret concernant son père, tout bascule...

Les nombreuses thématiques abordées dans le roman (l'adolescence, le mensonge, les secrets, la résilience... ) portées par la plume de Bruno Combes en font un roman agréable, rempli de personnages attachants.

Le récit débute en août 1913. Agé de quinze ans, Valdas grandit dans une famille bourgeoise. Durant ses vacances en Crimée, il rencontre son premier amour : Taïa, une jeune femme contrebandière.

Puis la douceur de l'été s'estompe pour laisse place aux horreurs de la guerre.

En 1918, une parenthèse enchantée s'ouvre pour Valdas : il retrouve Taïa. Ces quelques jours de bonheur prennent une toute autre dimension.

Des rives de la mer Noire à Nice, de 1913 à 1991, L'ancien calendrier d'un amour est un roman éblouissant, chargé d'histoire et d'amour dans le contexte de violence inouïe du siècle dernier.

Un excellent récit de science-fiction !

Si la thématique des robots a été largement exploitée dans de nombreux récits, l'originalité du scénario réside dans son aspect psychologique

2056, les robots ont pris la place des humains sur le marché du travail. Chaque foyer détient un "dombot", robot domestique, dont il dépend financièrement. Or, cela se complique : les robots développent une aversion pour les humains, espèce fragile, feignante et non performante...

Pour lutter contre ces tensions, il est question de créer une nouvelle génération de robots, dotée d'une puce "d'empathie augmentée"...

Au delà d'être une très bonne dystopie, le récit tend vers la satire sociale. Sa dimension quasi philosophique fait "sortir du lot" ce roman graphique.

C'est l'histoire d'un amour inconditionnel qu'une enfant éprouve pour sa mère. Dans la première partie du roman, à travers le regard de Lisa, nous découvrons cette mère qu'elle admire, cette femme mélancolique, excessive, fragile... L'enfance est décrite de manière fragmentée, presque chirurgicale.

Puis, dans la seconde partie, c'est au tour de Lisa de devenir mère...

Une écriture sensible et des mots justes.

Séparées dès la naissance, les deux soeurs ont grandi en ignorant l'existence l'une de l'autre. Pourquoi ? C'est ensemble au milieu d'un vaste jardin toscan, dans l'immense demeure qui abrite les secrets des Donati depuis des générations, que les jumelles enfin réunies chercheront une vérité que seules les fleurs pourront leur délivrer.

Un roman intrigant et même parfois fascinant.

Cliquez ici pour découvrir l'interview de Cécile Coulon : https://www.youtube.com/watch?v=Yg5HW5_Y9jE&ab_channel=librairiemollat

La vie d'Émilienne, c'est le Paradis. Cette ferme isolée, au bout d'un chemin sinueux. C'est là qu'elle élève seule, avec pour uniques ressources son courage et sa terre, ses deux petits-enfants, Blanche et Gabriel. Les saisons se suivent, ils grandissent. Jusqu'à ce que l'adolescence arrive et, avec elle, le premier amour de Blanche, celui qui dévaste tout sur son passage. Il s'appelle Alexandre. Leur couple se forge. Mais la passion que Blanche voue au Paradis la domine tout entière, quand Alexandre, dévoré par son ambition, veut partir en ville, réussir. Alors leurs mondes se déchirent...

Wendy, treize ans, vit à Brooklyn. Le 11 septembre 2001, son monde est complètement chamboulé : sa mère part travailler et ne revient pas. Le chemin de la jeune fille la mène bientôt en Californie chez son père biologique qu’elle connaît à peine. Elle délaisse les bancs de son nouveau collège et, chaque matin, part à la découverte de ce qui l’entoure, faisant d’étonnantes rencontres

Découvrez l'interview d'Andréa Bescond en cliquant ici : https://www.youtube.com/watch?time_continue=12&v=tMgrjQURJfk&embeds_referring_euri=https%3A%2F%2Fwww.albin-michel.fr%2F&source_ve_path=MzY4NDIsMjg2NjY&feature=emb_logo

Louisette, Hervé, Lio : trois personnages avec pour héritage la violence et les secrets de famille. Prisonniers des non-dits, lequel d'entre eux brisera le silence ? Ce premier roman poignant questionne les rapports homme-femme, les ravages du chagrin, le désir de vengeance et invite, par-delà la douleur, à une possible renaissance.

Sur environ 120 ans, soit 5 générations nous suivons le destin de Gudrídur, Jón, Skúli, Halldor et Eiríkur. Certains tentent d’échapper à leur condition, de s’élever dans la société, d’être libres d’aimer qui ils souhaitent. Ils se dressent contre les conventions inhérentes à la vie en Islande. Un homme, qui a perdu la mémoire, égaré dans les fjords, loin de la capitale se plongera dans les récits de cette famille, tentant peu à peu de retrouver sa propre identité.

Un roman exigeant, d’une grande beauté.

Benedikt, accompagné de son chien Leó et de son bélier Roc, arpente les hautes terres sauvages peu avant Noël, à la recherche de moutons égarés. Peu après leur départ, ils sont surpris par la tempête.

L’ Homme contre la nature ? L’ Homme et la nature qui conjuguent leurs efforts? En tout cas, une magnifique ode à l’hiver, rude en ces contrées.

Une très courte histoire pleine de simplicité et de sensibilité qui inspira Hemingway dans l’écriture de Le Vieil Homme et la Mer, sublimée par la magnifique postface de Jón Kalman Stefánsson qui, comme à son habitude, sait trouver les mots.

Rose arrive au Japon pour la première fois. Son père, qu’elle n’a jamais connu, est mort en laissant une lettre à son intention, et l’idée lui semble assez improbable pour qu’elle entreprenne, à l’appel d’un notaire, un si lointain voyage. Elle est invitée à découvrir une étrange cartographie, un itinéraire imaginé par le défunt, semé de temples et de jardins, d’émotions et de rencontres...

 Dans les années 60 dans la Floride ségrégationniste, Elwood jeune noir brillant dans ses études rêve de les poursuivre à l’université. Mais le jour de la rentrée, tout s’écroule. A la suite d’une erreur judiciaire – il est accusé à tort d’avoir volé une voiture – Elwood  est envoyé dans une maison de correction, la Nickel Academy. Là les jeunes  noirs subissent les pires traitements et les humiliations. Quand ils succombent à leurs sévices, on les enterre dans un cimetière clandestin. Elwood et son camarade Turner décident de s’échapper afin de fuir cet enfer….

En août 1939, une jeune fille anglaise quitte la campagne pour s’installer à Londres. Elle loge chez une amie de sa mère qui lui trouve un travail dans une librairie. Mais rien ne se passe comme elle l’avait imaginé. La vie trépidante londonienne avec ses grands magasins de luxe, ses pubs et restaurants ne sont plus qu’un rêve à l’aube de la 2^e guerre mondiale. Très vite, la ville est attaquée par l’aviation allemande. La population s’organise. La jeune fille se porte volontaire pendant le couvre-feu tout en continuant son travail à la librairie. Pendant les alertes, elle prend l’initiative de lire des romans à voix haute dans la station de métro de son quartier. Ces lectures à voix haute permettent d’adoucir un peu les meurtrissures de la guerre et de redonner de l’espoir aux londoniens. 

Cet ouvrage, à la lecture facile, met la lumière sur le travail des libraires durant le Blitz.

Au début des années 60, deux jeunes artistes font connaissance à la fin de leurs études d’art et deviennent amis. Ils se nourrissent artistiquement l’un de l’autre. Patrick Procktor connait un succès rapide dans une galerie londonienne. David Hockney est moins connu. Les deux partent enseigner quelque temps aux Etats-Unis. Hockney reste à Los Angeles appuyé par un agent artistique affûté. Il connait un succès florissant, les commandes s’enchaînent. Aujourd’hui, il est une star internationale et l’artiste peintre le mieux payé au monde. Après une exposition qui na pas marché aux Etats-Unis, Procktor retourne à Londres. Il continue toujours à peindre mais n’a plus le succès d’autrefois. Seul et ignoré, sans un sou, alcoolique, il meurt en 2003 dans l’oubli total. Pourquoi ces deux amis ont-ils vécu des destins si différents.  L’auteur, grâce à une enquête finement menée, tente de répondre en insistant sur la personnalité des deux artistes et leur processus de création.

Passion, faux-semblants, emprise... Qui manipule qui ?

Une jeune femme fragile en quête d'un nouveau départ. Un couple magnétique et fascinant prêt à lui ouvrir les portes de son monde doré.

Un trio pris au piège d'un jeu cruel et d'une dépendance fatale.

Dans ce roman sombre, qui marque une rupture avec ses précédents ouvrages, Mélissa Da Costa explore, à travers l'histoire d'une passion toxique, la face obscure de l'âme humaine et les méandres du désir.

Moins de douceur dans cette œuvre, d’où une légère déception.

Un auteur ayant habité à Lascours, un chanteur, auteur-compositeur-poète et conteur qui enchantait dès ses premiers mots ceux qui venaient l'entendre.

Ce livre a été écrit dans sa chambre de soins palliatifs à Lyon, où il avait été admis à cause d'une sale maladie... Il savait ses jours comptés et une envie irrépressible de jeter sur le papier ses idées, ses pensées, ses doutes, ses bonheurs, son amour de la nature lui est venue. Toutes les nuits il a écrit, écrit et voilà le résultat : un livre bouleversant, plein d'amour de la nature, plein du souvenir des beaux jours et de ses amis, plein de doutes, aussi. Si on aime la poésie, la sincérité il faut lire ce livre. Et si vous avez l’occasion, écoutez ses chansons " le Garlaban ", " des ailes par pitié ", les bleuets ", " la grève des fleurs "… Elles sont sur internet.

#challengelittérairelireleurope2023 consacré ce mois-ci à l’Islande ! Nous sommes dans les années 50. L’Islande est indépendante depuis peu après des siècles sous le joug du Danemark. Si une grande partie de la population ne souhaite pas voir les choses changer, Sigurbjörn, architecte à l’ambition vertigineuse a pour objectif de créer le premier supermarché de Reykjavik qu’il nommera Les galeries de Reykjavik. Si son projet a du mal à naître – il mettra tout en œuvre pour le voir se réaliser quitte à se mettre à dos famille et amis – l’homme parviendra à ses fins. Mais un événement tragique va venir anéantir son assurance et son enthousiasme jusqu’ici sans faille. Ses vieux démons vont se réveiller et faire voler sa vie en éclat. Un récit émouvant dans lequel coexiste traditions et modernité et où une certaine violence psychologique et une grande puissance règnent. Menée par un personnage haut en couleur doté d’une personnalité très/ trop entière, l’histoire dans l’Histoire dépeint à la fois le quotidien mais aussi la folie qui peut s’emparer en un instant d’une personne et la faire basculer vers une zone obscure à tous, y compris à elle-même.

#challengelittérairelireleurope2023 consacré ce mois-ci à l’Islande ! Haraldur est un jeune islandais, des idéaux plein la tête, qui a soif d’aventures. En 1978, avec Jonni : un ami, il entreprend un voyage qui le mènera à Oslo puis dans les montagnes norvégiennes. Si leur chemin se séparera, le voyage poursuivra pour ce jeune homme féru de littérature. Accompagné de ses carnets – dans lesquels il ne cessera d’écrire – puis d’Inga, dont il tombera amoureux, il visitera une partie de l’Europe : Copenhague, Amsterdam, les îles grecques, la Sicile, Rome, Paris…

Que j’ai envié la liberté de ce jeune homme ainsi que son insouciance, même s’il se donne les moyens de parvenir à ses fins et travaille dur afin de parcourir les routes. Bière, musique, rencontres, soirées, littérature et écriture sans oublier l’amour bien sûr : une tranche de vie agréablement chargée. De quoi se construire solidement avant de débuter réellement une existence plus sédentaire.

Un roman initiatique entre Sur la route de Kerouac et Les raisins de la colère de Steinbeck, le tout avec une griffe nordique.

#challengelittérairelireleurope2023 consacré ce mois-ci à l’Islande ! Una ne trouve pas vraiment sa place à Reykjavik entre un emploi qui ne lui plait guère, un petit appartement, des difficultés financières et des relations parfois tendues avec sa mère. Aussi, lorsque son amie lui fait part d’une offre d’emploi de professeur dans l’un des villages les plus reculés d’Islande, la jeune femme accepte, non sans quelques appréhensions. À Skálar, dix habitants dont deux élèves, l’atmosphère est vite étouffante. Entre la solidarité des habitants qui lui font ressentir qu’elle n’est pas des leurs, le froid, l’obscurité et ce fantôme qu’elle pense voir, les débuts de Una sont un peu chaotiques… C’est alors qu’une mort brutale survient et qu’un homme aperçu un soir d’hiver est porté disparu.

Un huis clos angoissant à l’atmosphère fantomatique qui m’a parfois fait quelque peu frissonner ! 

#challengelittérairelireleurope2023 consacré ce mois-ci à l’Islande ! L’ Islande dans les années 60. Hekla, une jeune femme de vingt et un ans quitte sa campagne natale pour s’installer à Reykjavik. Son but : devenir écrivaine. À cette époque, écrire n’est pas un métier de femme. Elle publie donc sous un pseudonyme masculin et s’adonne à sa passion dès que le temps le lui permet sans se préoccuper de son apparence physique, avantageuse, qui lui vaut bien des compliments.

À l’inverse son amie d’enfance, Isey, ne caresse pas les mêmes ambitions. Plus ancrée dans le modèle féminin de l’époque, sa vie est et sera consacrée à sa famille. Quant à Jón John, son meilleur ami a lui aussi, à l’instar de Hekla, des désirs inavouables pour l’Islande de l’époque. Trois vies. Trois destins. Entre traditions et modernité.

Un très beau roman tout en finesse sur la liberté et les conventions dictées par la société que l’on suit ou que l’on brave.

Nathan s’occupe de son petit frère et de sa petite sœur. Pour subvenir au besoin de sa famille, il enchaine les courses Uber. Une rencontre leur changera la vie : celle d’Annie, qui après avoir passé 40 ans à Paris, décide de retourner chez elle, en Alaska. Au revoir la vie urbaine, stressante et ultra connectée… Bonjour grands espaces et reconnexion à la nature ! Cependant, en 40 ans, l’Alaska a malheureusement subi le réchauffement climatique…

Un roman graphique au couleurs saisissantes, entre récit initiatique et conte philosophique 

Un roman graphique autobiographique très dynamique qui relate le parcours de Navie, en obésité morbide. « Navie portait son double. Un double qu'elle a aimé, qu'elle a essayé de fuir puis de tuer. Mais comment fait-on pour se tuer sans mourir ? »  

Un témoignage poignant, sincère et sans pudeur.

#challengelittérairelireleurope2023 : Mois de février, l’Italie !

Nous restons à Naples pour découvrir Giovanna, fille unique d’un couple de professeurs, qui vit une enfance heureuse sur les hauteurs de la ville. L’année de ses douze ans, elle surprend une conversation dans laquelle son père la compare à Vittoria, une tante à la réputation maléfique.

Bouleversée par ce rapprochement aussi dévalorisant qu’inattendu, Giovanna va chercher à en savoir plus sur cette femme. Avec une écriture directe, Elena Ferrante traite, avec force, émotions et une grande finesse psychologique, l'adolescence et ses états d'âme, l'émancipation, l'image de soi... dans une société marquée par les rapports de classe.

 #challengelittérairelireleurope2023 : Mois de février, l’Italie !

Amoresano a 30 ans, se trouve très passivement en recherche d’emploi et vit à Naples chez ses parents. Intelligent et cultivé, diplômes universitaires en poche, ces journées s’écoulent lentement, à boire et fumer, sortir avec des amis…Après un échec lors d'un énième entretien d'embauche, il décide d'épuiser ses économies et d'en finir avec la vie, mais une rencontre amoureuse vient alors ranimer ses désirs et ses espérances.

On sent l’angoisse monter au fil des pages, en même temps que baisse le niveau du compte en banque. Une bonne lecture, un roman où Naples est l’un des personnages.

Francis Gleeson et Brian Stanhope, jeunes recrues de la police de New York, sont aussi voisins à Gillam, petite ville de banlieue. Leurs enfants se lient d’amitié et grandissent côte à côte jusqu’à un évènement dramatique qui va bouleverser leurs vies. Le destin de ces deux familles sera alors séparé puis réuni lorsque les deux enfants, devenus grands, se retrouveront.

Un récit composé de trois parties, comme autant de périodes de la vie des protagonistes que l’on suit durant trente ans, une écriture très plaisante, « papillonnante », un grand roman de l’Amérique contemporaine.

Nicole, d’origine irlandaise, vit en Australie dans le ranch de son père. Elle déteste la solitude.

Monica, d’origine écossaise, vit à New York avec sa mère et ne supporte pas la foule. Ces deux adolescentes, que tout oppose, vont se rencontrer à un tournoi d’échec au début des années 70. Une gagnante, une perdante…Le récit se construit autour de la haine grandissante de ces deux femmes au fil des années, une partie d’échec grandeur nature sur fond d’opposition entre les deux blocs Ouest (avec les Etats-Unis aux commandes ) et Est, dirigé par la Russie : un duel entre deux héroïnes et deux visions du monde.

#challengelittérairelireleurope2023 : Mois de janvier, l’Irlande !

Quelle livre ! Quelle vie ! Jeune fille née en 1930 au fin fond de l’Irlande, elle est, très tôt, éprise de liberté et ne fera pas de choix imposés par la bienséance mais par le cœur. Si elle apparaît plutôt  « docile  » une partie de sa vie : celle où elle est mariée à Ernest Géblert avec qui elle a deux enfants, ses amours avant et après union sont impulsives, à son image. Oui, impulsive est vraiment un terme qui caractérise bien cette grande dame qui a mené une vie tumultueuse, excitante et extrêmement riche ponctuée de tant de rencontres ! Écrivains, scénaristes, acteurs, universitaires, hommes politiques …L’Europe, l’Amérique, L’ Asie, puis Afrique ( Girl) Edna O’Brien a foulé bien des territoires, a vécu des hauts et des bas artistiques dont elle parle sans détours !

Cyril Avery n’est pas un vrai Avery et il ne le sera jamais – ou du moins, c’est ce que lui répètent ses parents adoptifs. Mais s’il n’est pas un vrai Avery, qui est-il ?

Né d’une fille-mère bannie de la communauté rurale irlandaise où elle a grandi, devenu fils adoptif d’un couple dublinois aisé et excentrique par l’entremise d’une nonne rédemptoriste bossue, Cyril dérive dans la vie, avec pour seul et précaire ancrage son indéfectible amitié pour le jeune Julian Woodbead, un garçon infiniment plus fascinant et dangereux.

Balloté par le destin et les coïncidences, Cyril passera toute sa vie à chercher qui il est et d’où il vient – et pendant près de trois quarts de siècle, il va se débattre dans la quête de son identité, de sa famille, de son pays et bien plus encore.

« Ajouter de la vie aux jours à défaut d'ajouter des jours à la vie... »

L’auteur relate à travers ce roman graphique son quotidien d’infirmier en soins palliatifs. Il raconte, avec beaucoup d’humour, de tendresse et de pudeur, ces rencontres inoubliables.

« Avec mon ami le guide de haute montagne Daniel du Lac, je suis parti de Menton au bord de la Méditerranée pour traverser les Alpes à ski, jusqu’à Trieste, en passant par l’Italie, la Suisse, l’Autriche et la Slovénie. »

On admire à travers ce livre l’épreuve de force réalisée ! Beauté de l’écriture et du paysage : un voyage à ne pas manquer !

Ce récit relate 7 ans d’expérience au cœur de la nature, avec leur lot de péripéties et d’émerveillements : le couple Owens partent étudier la faune en plein cœur du désert du Kalahari qui occupe la plus grande partie de la république du Botswana, au nord de l'Afrique du Sud. Un récit naturaliste à couper le souffle !

Dans le Nord-Est des Etats-Unis, au pays des bûcherons et des draveurs, vivent Dominic, cuisinier à la cantine, veuf, et son fils Daniel. Par une nuit froide, Daniel âgé de 12 ans, entend du bruit, se lève et tue accidentellement la maîtresse de son père qu’il avait prise pour un ours ! La femme étant également l’amante du sheriff adjoint, le père et le fils n’ont d’autre choix que de s’enfuir. Débute une cavale à travers le pays qui durera plusieurs décennies. Ils changeront de noms, prendront leur destin en main, Dominic deviendra chef cuisinier et Daniel célèbre écrivain. Roman intense qu’on lâche avec difficulté tellement les personnages sont attachants. On retrouve le burlesque de John Irving avec des passages hilarants. Roman à savourer lentement, à lire ou relire.

Que l'on s'attache à la jeune, fraîche et frivole archiduchesse d'Autriche donnée pour épouse au futur Louis XVI, à la reine insouciante et inconséquente ou à la victime d'un procès inique, Marie-Antoinette suscite l'attendrissement.

Un livre très intéressant pour découvrir les multiples aspects de la vie de Marie-Antoinette.

#challengelittérairelireleurope2023 : Mois de février, l’Italie !

Anna et Francesca ont treize ans, presque quatorze. C’est l’été à Piombino, ville désolée de Toscane bien loin de l’image de carte postale que l’on peut s’en faire quand on n’est pas d’ici. Chez elles, pas de vignes et Florence et son art sont bien loin. Leur quotidien : des barres d’immeubles insalubres et surtout l’aciérie, personnage monstrueux qui engloutit jour et nuit tous les hommes du coin.

D’une réalité désespérante et d’une petite poésie qui s’élève malgré tout, l’ensemble donne un très bon roman.